En koalib, le a culbuté et ses formes accentuées sont utilisés dans la transcription phonologique de Nicolas Quint dans certains ouvrages publiés depuis 2006.
Latin
Le a majuscule culbuté a été utilisé en latin, notamment dans les inscriptions épigraphiques, comme abréviation du nom Aurelia, les lettres inversées étant souvent utilisées dans des abréviations de mots ou noms féminins[3].
Otomi
Le a culbuté a été utilisé dans l’orthographe otomie utilisée dans Catecismo y declaracion de la doctrina cristiana en lengua otomí publié par Joaquín López Yepes en 1826[4].
Dans les années 1890, Philipp Lenz utilise l’alpha culbuté ‹ ɐ › dans sa transcription phonétique pour représenter une voyelle a très courte[7].
En 1882, August Western(no) utilise le a culbuté ‹ ɐ › dans un description phonétique de l’anglais, pour la voyelle de but[8]. Cet usage se retrouve aussi
Mikołaj Akielewicz utilise le a culbuté ‹ ɐ › dans une grammaire lituanienne publiée en polonais en 1890[9].
Le a culbuté ‹ ɐ › a été utilisé dans le dictionnaire anglais-norvégien de Theodor Gleditsch publié en 1911[10].
La lettre minuscule ɐ représente une voyelle basse supérieure centrale dans l'alphabet phonétique international. Il est proposé en premier par Cloos en 1893 pour noter la voyelle de l’anglais first ou further, aujourd’hui notée [ɜ], et pour distinguer la voyelle neutre de l’anglais de la voyelle neutre du français et de l’allemande[11]. Il est utilisé à la place de [ä] sur la couverture du Maître phonétique en 1896[12] et figure sous celle-ci comme voyelle mi-ouverte dans l’Exposé des principes de l’Association phonétique internationale de 1900.
En 1906, Othmar Meisinger utilise le ɐ dans son dictionnaire de l’allemand de Rappenau[13].
Heinrich Beisenherz utilise l’a culbuté ‹ ɐ › dans une étude du dialecte du nord-est de Dortmund en 1907[14].
La lettre majuscule ‹ Ɐ › est utilisé par Cornelius Bradley dans un article de 1924 sur les sons et l’écriture du thaï[16] et Charles Hubert Armbruster dans une grammaire du dongolawi publiée en 1960[17] pour représenter le coup de glotte.
↑(de) Gerhard Gentzen, « Untersuchungen ueber das logische Schliessen », Mathematische Zeitschrift, vol. 39, , p. 178
Bibliographie
(pl) Mikołaj Akielewicz, Gramatyka Języka Litewskiego, Poznań, Nakładem Biblioteki Kórnikiej, (lire en ligne)
(en) Charles Hubert Armbruster, Dongolese Nubian, a grammar, Cambridge University Press, (lire en ligne)
(de) Heinrich Beisenherz, Vokalismus der mundart des nordöstlichen landkreises Dortmund, Borna-Leipzig, Noske, (lire en ligne)
(en) Cornelius Bradley, « Some features of the Siamese speech and writing », Journal of the Royal Asiatic Society, Cambridge University Press, vol. 56, no supplément 1, , p. 11-31 (DOI10.1017/S0035869X00150579, lire en ligne)
(da) Jakob Hornemann Bredsdorff, Prøve af en efter Udtalen indrettet dansk Retskrivning, (lire en ligne)
(da) Jakob Hornemann Bredsdorff (réédité par Vilhelm Thomsen), Om Aarsagerne til Sprogenes Forandringer, (1re éd. 1821) (lire en ligne)
(en) Michael Everson, Proposal to add Latin letters and a Greek symbol to the UCS, (lire en ligne)
(no) Theodor Gleditsch, Engelsk-norsk ordbog, Gyldendalske bokhandel, (lire en ligne)
(es) Joaquín López Yepes, Catecismo y declaracion de la doctrina cristiana en lengua otomí, Alejandro Valdés, (lire en ligne)
(de) Philipp Lenz, Der Handschuhsheimer dialekt : Nachtrag zum wörterverzeichnis von 1887, Darmstadt, G. Otto, (lire en ligne)
(en) Edward Lhuyd, Archaeologia Britannica, (lire en ligne)