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Bourlon

Bourlon
Bourlon
La mairie.
Blason de Bourlon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Arras
Intercommunalité CC Osartis Marquion
Maire
Mandat
Jean-Luc Boyer
2020-2026
Code postal 62860
Code commune 62164
Démographie
Gentilé Bourlonais
Population
municipale
1 140 hab. (2021 en évolution de −4,52 % par rapport à 2015)
Densité 93 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 10′ 43″ nord, 3° 07′ 03″ est
Altitude Min. 53 m
Max. 127 m
Superficie 12,3 km2
Type Bourg rural
Unité urbaine Hors unité urbaine
Aire d'attraction Cambrai
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bapaume
Législatives 1re circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
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Bourlon
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Bourlon
Liens
Site web osartis.fr/bourlon

Bourlon est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Elle est limitrophe du département du Nord. Ses habitants sont appelés les Bourlonais.

La commune fait partie de la communauté de communes Osartis Marquion qui regroupe 49 communes et compte 42 651 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

La commune, limitrophe du département du Nord, se situe à 11 kilomètres à l'ouest de Cambrai[1].

Elle se trouve dans l'aire d'attraction de Cambrai, ainsi que dans la zone d'emploi et dans le bassin de vie de cette ville[I 1].

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de huit communes dont cinq situées dans le département du Nord :

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 12,3 km2 ; son altitude varie de 53 à 127 m[2].

Hydrographie

Carte hydrographique de la commune.

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[3].

Il est drainé par le Riot Mélot.

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 697 mm, avec 11 jours de précipitations en janvier et 9,1 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Épinoy à 7 km à vol d'oiseau[6], est de 10,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 702,9 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].

Paysages

La commune est située dans le paysage régional des grands plateaux artésiens et cambrésiens tel que défini dans l’atlas des paysages de la région Nord-Pas-de-Calais, conçu par la direction régionale de l'Environnement, de l'Aménagement et du Logement (DREAL)[Note 1],[10]. Ce paysage régional, qui concerne 238 communes, est dominé par les « grandes cultures » de céréales et de betteraves industrielles qui représentent 70 % de la surface agricole utilisée (SAU)[11].

Milieux naturels et biodiversité

Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique

Carte de la ZNIEFF sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal comprend une ZNIEFF de type 1[Note 2] : le bois de Bourlon. Cette ZNIEFF est un des derniers grands espaces boisés dans le secteur du Cambrésis, territoire consacré aux grandes cultures[12].

Urbanisme

Typologie

Au , Bourlon est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[13]. Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Cambrai, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[I 2]. Cette aire, qui regroupe 64 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (78,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (74,6 %), forêts (16,5 %), zones urbanisées (6,1 %), prairies (2,8 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Habitat et logement

En 2020, le nombre total de logements dans la commune était de 538, alors qu'il était de 514 en 2015 et de 490 en 2010[I 3].

Parmi ces logements, 89,4 % étaient des résidences principales, 0,4 % des résidences secondaires et 10,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 95,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 4,8 % des appartements[I 4].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Bourlon en 2020 en comparaison avec celle du Pas-de-Calais et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi la faible proportion des résidences secondaires et logements occasionnels (0,4 %) par rapport au département (6,5 %) et à la France entière (9,7 %).

Le logement à Bourlon en 2020.
Typologie Bourlon[I 4] Pas-de-Calais[I 5] France entière[I 6]
Résidences principales (en %) 89,4 86,1 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0,4 6,5 9,7
Logements vacants (en %) 10,3 7,5 8,2

Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est desservie par la route départementale D 16 et est limitrophe de la D 939 qui relie Arras et Le Touquet-Paris-Plage.

La commune est traversée par l'autoroute A26 (aussi appelée l'autoroute des Anglais) et est située à 2 km de la sortie 8 de cette autoroute[17].

Transports

La commune se trouve à 11 km de la gare de Cambrai, située sur la ligne de Saint-Just-en-Chaussée à Douai, desservie par des trains TER Hauts-de-France[18].

Le canal Seine-Nord Europe (CSNE), reliant l'agglomération parisienne avec le réseau fluvial du Nord de la France et du Benelux et dont l'ouverture est prévue en 2030, traverse le territoire de la commune et dispose d'une des six écluses, l'écluse de Marquion-Bouron[19].

Toponymie

Une entrée de la commune.

Le nom de la localité est attesté sous les formes Burgus Longus (antiquité), Burislono (878)[20], Burlong (1096), Burlun (1101)[21], Bourlons (1129)[21], Borlun (1143)[20], Burlon (1144)[21], Borlon (XIIIe siècle)[21], Bourelon (1303)[21], Bourloun (1360)[21], Bourlon (1361)[21],Burloin, Burleng (avant 1664)[22], Borlon (XVIIIe siècle), Bourlon-Eslimont (XVIIIe siècle)[21], Eslimont Bourlon (1764), Boulon (1790)[21], Bourlon (1790)[23], Bourlon depuis 1793 et 1801[2].

Histoire

Protohistoire

Cette partie de la région connaît une occupation humaine au moins depuis la fin de la dernière glaciation.

Les archéologues, par exemple lors de fouille faisant suite au diagnostic réalisé du au dans le cadre du projet de canal Seine-Nord ont découvert à Bourlon des preuves d'habitat et d'agriculture pour la période allant du IVe siècle avant notre ère, et plus encore pour la fin de la période gauloise (fin du Ier siècle avant notre ère). Les restes archéologiques ont cependant été fortement dégradé par les labours successifs[24]. Sur les 150 hectares de la future zone portuaire de Marquion, les archéologues de l'INRAP ont trouvé plusieurs habitats conservés dans le limon depuis la fin de la période néolithique (IIIe millénaire avant notre ère). Des tombes de l'âge du bronze ont aussi été trouvées, de même que des restes d'enclos circulaires à tumulus (plus de 40 m de diamètre pour le plus grand), avec de nombreux restes d'habitations de la même époque sur le site.

Plusieurs vestiges plus récents (âge du fer) tels que bâtiments agricoles, monument funéraire aristocratique, nécropoles et chemins ont aussi été trouvés, antérieurs à une villa gallo-romaine (plus de 200 m de long sur 100 m de large) équipée de thermes.

Époque moderne

Vers la moitié du XVIIIe siècle, Jean-Baptiste de Francequeville (Famille de Francqueville) est seigneur de Bourlon. Il a pris pour femme Jeanne-Josèphe de Baralle[25]. La famille de Francqueville va rester implantée à Bourlon : un membre est maire de la commune de 1819 à 1830

Époque contemporaine

De 1882 à 1969, la commune est desservie par une ancienne ligne de chemin de fer, la ligne de Boisleux à Marquion.

Première Guerre mondiale

Comme beaucoup de communes du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie, lors de la Première Guerre mondiale, Bourlon a été fortement touchée par les combats du front ouest, à l'automne 1918[26].

Le bois de Bourlon, situé sur la ligne de crête à l'ouest de Cambrai, était une position stratégique importante pour la ligne Hindenburg, non loin du canal du Nord, de l'Escaut canalisé et contrôlant la route Cambrai-Bapaume.
Le village et le bois de Bourlon ont été le théâtre de combats désespérés lors de la bataille de Cambrai en . La 40e division britannique, avec les Guards et la 62e division ont perdu de nombreux soldats lors de ces combats. C'est à la bataille du bois de Bourlon, lors de la bataille de Cambrai (du au ) que les alliés ont pour la première fois utilisé de nombreux chars Mark I(environ 300). À la fin cette bataille perdue, les troupes britanniques ont été retirées de Bourlon. Un autel commémoratif a été placé dans l'église de Bourlon à l'issue de la guerre.

À partir du , l'offensive des Cent-Jours est déclenchée et les troupes alliées progressent vers l'est. C'est le corps canadien commandé par A.W. Currie qui est chargée du secteur de Bourlon. Evacué de ses habitants, le village, encore aux mains des Allemands est bombardé.

Le , le corps canadien repousse les Allemands du bois de Bourlon. Ils traversent aussi le canal du Nord ; deux objectifs cruciaux pour le contrôle des importants axes routiers et ferroviaires de Cambrai. Exceptionnellement, l’assaut ne fut précédé d’aucun barrage d’artillerie ; la canonnade ne commença qu’une fois l’attaque lancée. Entourés de chars d’assaut et aidés du tir nourri des mitrailleuses, les Canadiens ont déjoué la défense allemande et fait de nombreux prisonniers[27]. Au cours de ces combats, 226 soldats canadiens trouveront la mort. Ils sont inhumés dans le cimetière militaire de Bourlon Wood Cemetery.

Le village est considéré comme détruit à la fin de la guerre[28] et a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918, le [29]

Le bois abrite à l'ouest un monument canadien honorant la mémoire des soldats qui y sont morts, et il est jouxté par un cimetière militaire britannique.

Séquelles de guerre

Malgré des opérations de désobusage lors de la période de la reconstruction (après la Première Guerre mondiale) puis de déminage après la Seconde Guerre mondiale, des armes et munitions datant de cette époque, dangereuses et sources de pollution sont encore fréquemment trouvées par les agriculteurs, les habitants ou lors de travaux de génie civil (par exemple, fin , avant le début des travaux du canal Seine-Nord, les services de déminage de la Sécurité civile ont trouvé (sur 850 hectares) plus de 6 tonnes de munitions non explosées (385 obus, une mine, trois fusées, 47 grenades et une caisse de balles) non explosées ayant nécessité 45 interventions de démineurs.

Seconde Guerre mondiale

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Rattachements administratifs

La commune se trouve dans l'arrondissement d'Arras du département du Pas-de-Calais, depuis 1801[2],[I 2]

La commune est rattachée au canton de Marquion, de 1801[2]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Circonscriptions électorales

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton de Bapaume[I 2]

Pour l'élection des députés, la commune fait partie de la première circonscription du Pas-de-Calais.

Intercommunalité

Bourlon était membre de la communauté de communes de Marquion, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 2000 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Conformément aux prescriptions de la loi de réforme des collectivités territoriales du , qui a prévu le renforcement et la simplification des intercommunalités et la constitution de structures intercommunales de grande taille, celle-ci a fusionné avec sa voisine pour former, le , la communauté de communes Osartis Marquion dont est désormais membre la commune[I 2].

Élections municipales et communautaires

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1790 1806 Denis Limelette    
1806 1819 Pierre Foulon    
1819 1830 Adrien de Francqueville de Bourlon    
1830 1832 Benoît Carrez    
1832 1836 Philippe Coupez    
1836 1870 Nicolas Hannois    
1870 1871 Olivier Carrez    
1871 1910 Ludovic de Francqueville    
1910 1915 Roger de Francqueville    
1915 1919 Charles Goguillon    
1919 1935 Bernard de Francqueville    
1935 1939 Léandre Cattiaux    
1939 1945 Henri Dartois    
1945 1947 Auguste Mercier    
1947 1983 Pierre de Francqueville    
1983 mars 2001 Jean Pion    
mars 2001 En cours
(au 3 février 2022)
Jean-Luc Boyer   Ancien cadre
Réélu pour le mandat 2014-2020[30],[31]
Réélu pour le mandat 2020-2026[32],[33]

Équipements et services publics

Justice, sécurité, secours et défense

La commune dépend du tribunal judiciaire d'Arras, du conseil de prud'hommes d'Arras, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants d'Arras[34].

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Bourlonais[35].

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[36]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[37].

En 2021, la commune comptait 1 140 habitants[Note 4], en évolution de −4,52 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0081 0181 0181 3151 5031 5671 6201 6171 538
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5851 6201 7121 7281 7751 7921 8391 9261 950
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 9221 9211 8101 2941 3671 2731 2291 1221 110
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
1 1201 1231 0651 1351 2121 2461 2151 2111 224
2017 2021 - - - - - - -
1 1561 140-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[2] puis Insee à partir de 2006[38].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 33,6 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). De même, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,2 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 551 hommes pour 599 femmes, soit un taux de 52,09 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[39]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,2 
90 ou +
2,0 
3,1 
75-89 ans
7,1 
18,5 
60-74 ans
17,2 
23,6 
45-59 ans
22,0 
19,4 
30-44 ans
19,4 
13,1 
15-29 ans
13,8 
22,1 
0-14 ans
18,3 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Manifestations culturelles et festivités

Évènements

Depuis 2012, la commune accueille le festival de rock et metal Rock in Bourlon[41].

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Vestiges antérieurs à la première guerre

  • La porte du château rouge (rue des Mouches).
  • Le mur d'enceinte du château de Francqueville (chemin Vert - face à la salle polyvalente).

Première Guerre mondiale

  • Le mémorial Canadien (commémore la bataille du canal du Nord et la prise de Bourlon - 1918)[42].
  • La stèle du Lieutenant Windeler (bois de Bourlon - soldat britannique tombé en novembre 1917 lors de la bataille de Cambrai).
  • La stèle du Private Oliver Bowen (bois de Bourlon - soldat britannique tombé en novembre 1917 lors de la bataille de Cambrai).
  • Le cimetière du Commonwealth du Bois de Bourlon[42].
  • La stèle Lieutenant Graham Lyall (à côté du monument aux morts, soldat canadien ayant participé à la libération du village en septembre 1918).

Seconde guerre mondiale

  • La stèle aux dix maquisards des combats du [42].

Autres lieux et monuments

L'église et le monument aux morts.

Bourlon dans les arts et la culture

Geoffrey Rose : Ruines du village de Bourlon, , Imperial War Museum.

Le festival de musique Rock in Bourlon a lieu au coeur du village sur un weekend fin juin depuis 2010[43].

Personnalités liées à la commune

Héraldique

Blason de Bourlon Blason
D'azur à l'étoile d'argent; au chef du même chargé d'une aigle de sable[44].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Adopté par la municipalité en 1983.

Pour approfondir

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Bibliographie

Ouvrage consultable aux archives départementales du Pas-de-Calais[45] :

  • L’église Saint-Martin de Bourlon du XIIe siècle à nos jours, Bourlon, Mémoire et patrimoine de Bourlon, 2006.

Articles connexes

Liens externes

  • Carte spéciale des régions dévastées : 13 NO, Cambrai [Nord-Ouest], Service géographique de l'armée, (lire en ligne), sur Gallica.

Notes et références

Notes

  1. La DREAL distingue, dans la région Nord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d’interface. Ces grandes familles de paysages comprennent 21 grands paysages régionaux.
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

Site de l'Insee

  1. « Commune de Bourlon », Code Officiel Géographique au 1er janvier 2024, sur insee.fr (consulté le ).
  2. a b c d et e Insee, « Métadonnées de la commune de Bourlon ».
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bourlon - Section LOG T1 » (consulté le ).
  4. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Bourlon - Section LOG T2 » (consulté le ).
  5. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans le Pas-de-Calais - Section LOG T2 » (consulté le ).
  6. « Chiffres-clés - Logement en 2020 dans la France entière - Section LOG T2 » (consulté le ).

Autres sources

  1. « Distance entre la commune et Cambrai », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  2. a b c d et e Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  3. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Bourlon et Épinoy », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Cambrai-Epinoy » (commune d'Épinoy) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Cambrai-Epinoy » (commune d'Épinoy) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  10. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Synthèse des grandes familles de paysages et des paysages régionaux qui la composent » [txt], sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  11. DREAL, « Atlas des paysages de la région Nord - Pas-de-Calais : Paysages des grandes plaines arrageoises et cambrésiennes », sur hauts-de-france.developpement-durable.gouv.fr (consulté le ).
  12. « ZNIEFF 310013367 - Bois de Bourlon », sur Le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  13. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Cambrai », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  18. « Distance entre la commune et la gare de Cambrai », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
  19. « La carte du canal Seine-Nord Europe », sur canal-seine-nord-europe.fr (consulté le ).
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