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Calonne-Ricouart

Calonne-Ricouart
Calonne-Ricouart
L'hôtel de ville et le monument aux morts.
Blason de Calonne-Ricouart
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Pas-de-Calais
Arrondissement Béthune
Intercommunalité Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane
Maire
Mandat
Ludovic Idziak
2020-2026
Code postal 62470
Code commune 62194
Démographie
Gentilé Calonnois
Population
municipale
5 463 hab. (2021 en évolution de −0,27 % par rapport à 2015)
Densité 1 185 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 29′ 15″ nord, 2° 29′ 04″ est
Altitude Min. 41 m
Max. 114 m
Superficie 4,61 km2
Type Ceinture urbaine
Unité urbaine Béthune
(banlieue)
Aire d'attraction Auchel - Lillers
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton d'Auchel
Législatives 10e circonscription du Pas-de-Calais
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
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Calonne-Ricouart
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Calonne-Ricouart
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Calonne-Ricouart
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Calonne-Ricouart
Liens
Site web calonne-ricouart.fr

Calonne-Ricouart est une commune française située dans le département du Pas-de-Calais en région Hauts-de-France. Ses habitants sont appelés les Calonnois.

La commune fait partie de la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane qui regroupe 100 communes et compte 275 327 habitants en 2021.

Géographie

Localisation

La commune est limitrophe, au nord, d'Auchel et se trouve à 15 kilomètres au sud-ouest de Béthune (chef-lieu d'arrondissement).

Carte
Carte interactive (cliquer sur la carte).

Le territoire de la commune est limitrophe de ceux de six communes :

Géologie et relief

La superficie de la commune est de 4,61 km2 ; son altitude varie de 41 à 114 m[1].

Hydrographie

Le territoire de la commune est situé dans le bassin Artois-Picardie[2].

La commune est traversée par la Clarence, un cours d'eau naturel de 33 km, qui prend sa source dans la commune de Sains-lès-Pernes et se jette dans la Vieille Lys aval au niveau de la commune de Calonne-sur-la-Lys[3],[4].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Calonne-Ricouart[Note 1].

Climat

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique altéré, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique et est dans la région climatique Côtes de la Manche orientale, caractérisée par un faible ensoleillement (1 550 h/an) ; forte humidité de l’air (plus de 20 h/jour avec humidité relative > 80 % en hiver), vents forts fréquents[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 13,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 828 mm, avec 13,2 jours de précipitations en janvier et 9,2 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Lillers à 9 km à vol d'oiseau[7], est de 11,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 731,5 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité

Urbanisme

Panneau d'entrée, en provenance de Divion.

Typologie

Au , Calonne-Ricouart est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[11]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béthune[Note 2], une agglomération inter-départementale regroupant 94 communes, dont elle est une commune de la banlieue[Note 3],[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers, dont elle est une commune du pôle principal[Note 4],[13]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[14],[15].

Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (67,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (67,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (49,5 %), terres arables (31,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (7,5 %), mines, décharges et chantiers (7,5 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (3,1 %), forêts (0,5 %), zones agricoles hétérogènes (0,2 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Voies de communication et transports

Voies de communication

La commune est desservie par la route départementale D 70 et est limitrophe, au sud, de la D 341 et de la D 301 (rocade minière)[17].

Transport ferroviaire

Sur la commune se trouve la gare de Calonne-Ricouart, située sur la ligne de ligne de Fives à Abbeville, desservie par des trains TER Hauts-de-France.

Risques naturels et technologiques

Risque inondation

À la suite du passage des tempêtes Ciarán, Domingos et Elisa et des inondations et coulées de boue qui se sont produites, la commune est reconnue, par arrêté du , en état de catastrophe naturelle pour inondations et coulées de boue sur la période du au , comme 179 autres communes du département[18].

Toponymie

Le nom de la localité est attesté sous les formes Calonna (1036) ; Calona (1145) ; Calonia (1147) ; Calone (1299) ; Calonne-Ricouuart (1302) ; Calumpne (1330) ; Calonne-Riquouart (1452) ; Calonne-Ricouwart (1469) ; Calonne-Ricouart (1559) ; Calogne-Ricouart (1725)[19] ; Calonne Ricouart (1793) et Calonne-Ricouart depuis 1801[1].

La rivière Calonne tient son nom du gaulois *cal- « pierre » suivi de *onna, variante de onno qui signifie « cours d'eau, fleuve » ; d'où le sens global de « cours d'eau coulant sur du gravier »[20].

A l’époque où l’Artois faisait partie des Pays-Bas Espagnols, le seigneur de Ricouart attacha son nom au village de Calonne.
Ricouart est issu de Rickwaert. Rickwaert est composé de ric qui signifie « puissant » et ward qui signifie « gardien ». Par déformation, Rickwaert se prononce « ric-couert ».

Histoire

Époque préhistorique : 200 000 ans av. J.-C. Vestiges de la civilisation acheuléenne dans la région (Estrée Cauchy)

De 1100 à 300 av. J.-C. Invasions des Celtes. Les Belges s’établissent de la Seine au Rhin. Calonna (endroit humide, rivière) et Cambellon (Camblain) sont des villages marins, à la limite du territoire des Atrébates. Ils sont de part et d’autre de la route qui relie Taruana (Thérouanne), capitale des Morins à Nemetocenna (Arras), capitale des Atrébates.

406 apr. J.-C. Invasion des Germains. Les Francs saliens s’installent au Nord de la France. Calonne est à la limite linguistique entre le roman et le germain. (Lozinghem, Floringhem, Quénehem sont des noms germains). Les Mérovingiens

Les Mérovingiens ont laissé des traces nombreuses (tombes à Camblain-Châtelain). Calonne fait partie du comté du Ternois (évêché de Thérouanne).

Vers l'an 1000 La seigneurie de Saint-Pôl devient un comté au détriment du comté du Ternois dont les restes sont rattachés au comté de Flandres.

1147 Le pape Eugène III confirme la propriété de l’autel de Calonne à l’abbaye de Chocques.

En 1163 et 1167 Le pape Alexandre III confirme cette propriété. L’abbaye de Chocques possède aussi les terres et la ferme de Quénin ou Quénehem.

En 1180 Le comté de Saint-Pôl revient en dot à Isabelle de Hainaut fille du comte de Flandre, Philippe d’Alsace, lors de son mariage avec Philippe-Auguste. Les Calonnois sont vassaux du roi de France.

En 1237 Le comté de Saint-Pôl rattaché au comté d’Artois est donné en apanage à Robert, frère de Saint-Louis.

En 1302 Siger de Gand est seigneur de Calonne-Ricouart et vassal de Mahaut d’Artois. Il fait partie de la révolte menée par Robert III contre sa tante.

En 1329 Mahaut d’Artois rachète la ferme de Quénehem à Jakemon Markade (qui la tenait lui-même de Baudouin de Souastre), pour la donner à la chartreuse de Gosnay.

En 1330 Calonne-Ricouart fait partie de la dot de Jeanne, fille de Huon, qui épouse Hugues, seigneur de Noyelles.

En 1415 Azincourt. Pierre et Lancelot de Noyelles font partie des 8 000 chevaliers tués dans la bataille, avec le comte de Marles et le duc de Camblain et ses deux fils. Jean de Noyelles est alors chambellan de Jean sans Peur, duc de Bourgogne.

En 1469 Calonne-Ricouart est alors un village de 40 « fermes » (environ 200 habitants).

En 1493 L’Artois revient à Maximilien d’Autriche.

En 1537 Les troupes de François Ier (notre ennemi), puisque nous sommes les sujets de Charles Quint, pillent Calonne-Ricouart, détruisent 33 maisons et le château. Les Français récidivent en 1543. Pendant les guerres entre la Maison d’Autriche et les Valois de France, les Noyelles de distinguent. François de Noyelles “Gentilhomme de la bouche” de Charles Quint est lieutenant-général de la Cavalerie Légère Impériale à la bataille de Saint-Quentin.

En 1640 Hugues de Noyelles est fait comte par l’archiduc Albert, époux d’Isabelle, la fille de Philippe II d’Espagne. Il est aussi gouverneur du Limbourg, « chef des Finances » et conseiller d’État. La lettre des Archiducs Isabelle et Albert créant le comté de Noyelles annexe à ce domaine les seigneuries de Fouquières et Calonne qui appartenaient déjà à la famille.

En 1605 Le gouverneur de Croy fait réaliser un album où figure une gravure représentant Calonne-Ricouart (Callongne). Cette gravure représente un village typique de l’Artois, bâti dans un creux de vallée autour de l’église et d’une grosse bâtisse tenant lieu de château.

En 1659 Le traité des Pyrénées donne définitivement l’Artois à la France.

En 1698 Calonne a 31 fermes (pour rappel : 40 en 1469).

Au XVIIIe siècle La seigneurie de Calonne change de maîtres. Elle est vendue à Françoise d'Allewin, comtesse de Rache. Elle la donne en dot à sa fille, Claire Bergues qui épouse Maximilien de Bernard, seigneur d’Esquelme. Ainsi naît la famille des Bernard de Calonne qui existe toujours et dont les armoiries sont devenues celles de la commune.

1763 à 1781 Reconstruction de l'église.

En 1786 Un nouveau château est reconstruit à l’emplacement du cimetière actuel.

En 1789 Calonne compte 265 habitants.

Le 26 août 1975 L'explosion du terril de Quenehem tue 6 habitants du coron voisin.

Le 19 mai 2012, André Delcourt, maire communiste de Calonne-Ricouart, nomme Georges Ibrahim Abdallah, chef présumé des Fractions armées révolutionnaires libanaises (FARL), condamné en France à la réclusion à la perpétuité pour des actes terroristes, citoyen d'honneur de la ville[21].

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

La commune se trouve dans l'arrondissement de Béthune du département du Pas-de-Calais. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1986 de la dixième circonscription du Pas-de-Calais.

Elle faisait partie de 1801 à 1991 du canton de Houdain, année où elle est intégrée au canton de Divion[1]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est désormais rattachée au canton d'Auchel.

Intercommunalité

La commune était membre de la communauté d'agglomération de l'Artois créée fin 2001.

Celle-ci fusionne avec d'autres intercommunalités, formant le la communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane dont la commune est désormais membre.

Tendances politiques et résultats

Élections présidentielles

Élections législatives

Résultats des seconds tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections régionales

Résultats des seconds tours :

Élections départementales

Résultats des seconds tours :

Élections cantonales

Résultats des seconds tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Élections municipales

Résultats des seconds tours ou des deux meilleurs scores du premier tour si dépassement de 50 % :

Politique locale

Le début de la mandature 2014-2020 est marqué par d'importantes dissensions au sein du conseil municipal, où treize élus démissionnent successivement, entraînant une élection municipale début octobre 2017[22],[23],[24], qui voient le succès de la liste menée par Ludovic Idziak, avec 48,4 % et 1 173 suffrages, la liste menée par le maire sortant, Ludovic Guyot, n'ayant remporté que 48,4 % et 1 100 suffrages, et une troisième liste menée par Éric Niemier ayant obtenu 6,2 %[25].

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1945 octobre 1947 Édouard Delautre PCF  
octobre 1947 mars 1977 André Mancey PCF Ouvrier mineur
Député du Pas-de-Calais (1951 → 1958 et 1967 → 1968)
Conseiller général d'Houdain (1949 → 1958)
mars 1977 mars 1983 Jean-Claude Lanvin PCF Professeur de philosophie
mars 1983 mars 2014[27] André Delcourt[28] PCF Retraité de l'Éducation nationale
Conseiller général de Divion (1992 → 2015)
mars 2014[29] octobre 2017 Ludovic Guyot PCF Employé
Conseiller départemental d'Auchel (2015 → 2021)[30]
Élections municipales organisées en 2017 à la suite de démissions d'élus.
octobre 2017[31],[32] En cours
(au 3 février 2022)
Ludovic Idziak DVG (PCF diss.)
puis app. PS
Animateur militant de l’éducation populaire
Conseiller départemental d'Auchel (2021 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[33],[34],[35]

Jumelages

Carte
Jumelages et partenariats de Calonne-Ricouart.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Calonne-Ricouart.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Jaworzno[36]Pologne-
Wilkau-Haßlau[36]Allemagnedepuis

Équipements et services publics

Santé

Fin 2007, le foyer d'accueil médicalisé Quenehem pour personnes sourdes et aveugles a ouvert ses portes à Calonne-Ricouart. Cet établissement, le sixième du genre en France, accueille au maximum 43 adultes touchés par la surdicécité, un handicap rare. Le projet, complexe à élaborer selon l'AFTAM, a mis près de 10 ans à voir le jour[37]. Pour y parvenir, l'association a bénéficié du soutien d'une association de parents de personnes « sourdaveugles », l'Association pour la création et la gestion d’établissements et de services pour sourds et aveugles Nord de France (Acgessa), et de la mairie de Calonne-Ricouart[38].

Justice, sécurité, secours et défense

La commune dépend du tribunal judiciaire de Béthune, du conseil de prud'hommes de Béthune, de la cour d'appel de Douai, du tribunal de commerce d'Arras, du tribunal administratif de Lille, de la cour administrative d'appel de Douai et du tribunal pour enfants de Béthune[39].

Population et société

Démographie

Les habitants de la commune sont appelés les Calonnois[40].

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[41]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[42].

En 2021, la commune comptait 5 463 habitants[Note 5], en évolution de −0,27 % par rapport à 2015 (Pas-de-Calais : −0,76 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
236228229249290293296301304
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
310315343336457506561615750
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
9551 4533 5548 38812 93611 4979 71511 13610 897
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
10 5859 9548 5347 5456 5855 9895 8375 8155 528
2017 2021 - - - - - - -
5 4545 463-------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[1] puis Insee à partir de 2006[43].)
Histogramme de l'évolution démographique

L'explosion démographique s'explique par l'ouverture progressive des puits de mines de la fosse no 6, no 6 bis et no 6 ter (exploitation des sous-sols riches en charbon) à partir du début du XXe siècle, et l'emploi de la main d'œuvre polonaise, très nombreuse, venant renforcer la population calonnoise, tout comme celle des communes environnantes.

Pyramide des âges

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,0 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (36,7 %). Le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 24,9 % la même année, soit au même niveau que le département.

En 2018, la commune comptait 2 664 hommes pour 2 856 femmes, soit un taux de 51,74 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,5 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[44]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90 ou +
1,9 
5,6 
75-89 ans
10,7 
14,9 
60-74 ans
16,1 
20,7 
45-59 ans
18,6 
19,0 
30-44 ans
17,9 
18,9 
15-29 ans
17,0 
20,5 
0-14 ans
17,9 
Pyramide des âges du département du Pas-de-Calais en 2021 en pourcentage[45]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,6 
5,6 
75-89 ans
8,9 
16,7 
60-74 ans
18,1 
20,2 
45-59 ans
19,2 
18,9 
30-44 ans
18,1 
18,2 
15-29 ans
16,2 
19,9 
0-14 ans
17,9 

Sports et loisirs

À l'est de la commune, le parc « Calonnix » couvre 35 ha de superficie dont 15 ha de surface boisée et 5 ha constitués de deux étangs. Ces plans d'eau recouvrent l'ancienne ferme de Quénehem. Diverses activités sportives et de loisirs y sont proposées (tennis, squash, centre équestre, mur d'escalade, pédalos, pisciculture et pêche à la truite, parc de jeux gonflables, parc animalier…)[46]. Situées sur le site de loisirs, les Poudrières, ancien lieu de stockage des matériaux explosifs destinés aux travaux d'extraction du charbon, ont été aménagées en lieu d'accueil pour chauves-souris.

Économie

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

Le village et le château furent brûlés en 1537.

À l'initiative des Bernard de Calonne, le moulin à eau à blé fut construit au XVIIe ou XVIIIe siècle sur la rive nord de la rivière « La Clarence » à l'ouest de la commune. Il fut vendu pendant la Révolution et demeura dans la famille Occre jusqu'au XIXe siècle. Il ne fonctionne plus depuis 1945. De nos jours, seul un des quatre corps composant initialement l'édifice existe encore.

Le terril du puits no 2 de Marles et le terril du no 6 disparaitront dans les années futures, ceux-ci sont actuellement exploités pour leurs schistes (principaux constituants), notamment comme remblais pour l’infrastructure routière.

Personnalités liées à la commune

  • André Mancey (1913-1984), homme politique et maire de la commune, mort à Calonne-Ricouart.
  • Élie Fruchart (1922-2003), entraîneur de football, né à Calonne-Ricouart.
  • Maryan Synakowski (1936-2021), joueur de football, né à Calonne-Ricouart.
  • Maryan Wisniewski (1937-2022), international de football, né à Calonne-Ricouart.
  • Robert Budzynski (1940-2023), joueur de football, né à Calonne-Ricouart.

Héraldique

Blason de Calonne-Ricouart Blason
De gueules à l'épée basse d'or, dans son fourreau d'argent à la bouterolle d'or, accostée de deux étoiles du même[48].
Ornements extérieurs
Croix de guerre 1914-1918
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Pour approfondir

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Bibliographie

Articles connexes

Liens externes

wikilien alternatif2

Les coordonnées de cet article :

Notes et références

Notes

  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de 200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  3. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite de banlieue lorsqu'elle n'est pas ville-centre, à savoir que sa population est inférieure à 50 % de la population de l’agglomération ou de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Béthune comprend deux villes-centres (Béthune et Bruay-la-Buissière) et 92 communes de banlieue.
  4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. "Remonter le temps" est un outil de comparaison de l’évolution de l’occupation des sols dans le temps sous forme de cartes ou photos aériennes : carte de Cassini (XVIIIe siècle), carte d'état-major (1820-1866) et période actuelle (1950 à aujourd'hui). Pour comparer deux autres cartes, sélectionner les cartes en haut de la page.

Cartes

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références

  1. a b c et d Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  2. « Données de la commune », sur le site du service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (Sandre) (consulté le ).
  3. Sandre, « Fiche cours d'eau - Clarence (E3640620 ) » (consulté le )
  4. Sandre, « Fiche cours d'eau - Vieille Lys aval (E3640600 ) » (consulté le )
  5. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  7. « Orthodromie entre Calonne-Ricouart et Lillers », sur fr.distance.to (consulté le ).
  8. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  9. « Station Météo-France « Lillers » (commune de Lillers) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  11. « La grille communale de densité », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  12. « Unité urbaine 2020 de Béthune », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  13. a et b Insee, « Métadonnées de la commune de Calonne-Ricouart ».
  14. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Auchel - Lillers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Insee, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. « La commune sur le site OpenStreetMap », sur le site OpenStreetMap (consulté le ).
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  20. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. 1 : Formations préceltiques, celtiques, romanes, Genève, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-02883-7, présentation en ligne), p. 108.
  21. Calonne la… Rouge célèbre son citoyen d’honneur, Georges Ibrahim Abdallah ! L'humanité, le 11 juin 2012.
  22. Floriane Gérenthon, « Nouvelle démission au conseil municipal, Séverine Ferreira jette l'éponge à son tour : Déjà dix démissions enregistrées pour le conseil municipal de Calonne-Ricouart. La dernière en date, celle de l'ex-premier adjoint, actée par le préfet le 4 juillet. Alors que la date des nouvelles élections n'est toujours pas connue, une nouvelle démission vient s'ajouter à la (longue) liste : celle de Séverine Ferreira, conseillère municipale », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  23. Cécile Rubichon et Floriane Gérenthon, « Douzième démission au conseil municipal : de quoi « changer les choses ? » : Les Calonnois vont devoir élire un nouveau conseil municipal, c’est acté depuis mai et une dixième démission. Mais la perspective de nouvelles municipales n'a pas arrêté l’hémorragie : après Séverine Ferreira, un douzième élu, René Leroy, vient de remettre sa lettre de démission au maire », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  24. Reno Vatain, « Treizième démission : départ « surprise » d'Olivier Zacharewicz : Ludovic Guyot a ouvert ce lundi le courrier en début d'après-midi : Olivier Zacharewicz, jusqu'alors conseiller municipal, y annonce officiellement sa démission », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  25. F.P. avec J-B.B., « Calonne-Ricouart: Ludovic Idziak remplace Ludovic Guyot », L'Avenir de l'Artois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  26. Notice RINGARD Jean, Séraphin , version mise en ligne le 30 novembre 2010, dernière modification le 30 novembre 2010
  27. Sarah Binet, « Aux vœux, le « au revoir et à bientôt » d’André Delcourt », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  28. Frédéric Petronio, « Calonne-Ricouart: mort d’André Delcourt, maire de 1983 à 2014 : Maire emblématique de Calonne-Ricouart de 1983 à 2014, André Delcourt s’est éteint dans la nuit du 24 au 25 mars 2021. Selon ses dernières volontés, il sera inhumé dans la plus stricte intimité. Un registre de condoléances va être ouvert en mairie. Toujours selon ses dernières volontés, il sera possible de déposer un don en mairie, à destination des Compagnons d’Emmaüs », L'Avenir de l'Artois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  29. « Baptême républicain », L'Abeille de la Ternoise, no 8473,‎ , p. 59.
  30. Ruben Muller, « Dans le canton d’Auchel, l’union de la gauche veut investir dans l’éducation et l’aide sociale : C’est un binôme inédit qui brigue le canton d’Auchel pour la majorité départementale, après le départ de Ludovic Guyot pour le Calaisis et le décès de Danièle Seux. Sa remplaçante Michèle Jacquet, conseillère sortante, s’associe avec Ludovic Idziak, maire de Calonne-Ricouart, “pour améliorer la situation des habitants” », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  31. « Ludovic Idziak contre-attaque », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  32. Reno Vatain, « Élu maire, Ludovic Idziak tend la main à Ludovic Guyot : Peu de suspense et beaucoup de monde, ce vendredi matin, pour l'élection du nouveau maire calonnois : Ludovic Idziak a enfilé l'écharpe sous les applaudissements. Ludovic Guyot lui a promis une opposition vigilante. Son successeur a joué le rassemblement. Les trois ans à venir diront ce qu'il en sera », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Y.G., « Calonne-Ricouart: le maire associe l’opposition à la vie démocratique : Ludovic Idziak a été réélu pour occuper le siège de maire », L'Avenir de l'Artois,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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