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Le 121e escadron du train automobile est créé le , à Mayence, à partir des sections du service automobile de l'Armée, dont ont fait partie les prestigieux « Taxis de la Marne ». Ces sections avaient pour but le transport de ravitaillement, la montée des troupes en première lignes et l'évacuation des blessées depuis les postes de secours régimentaires. Elles ont été engagées en 1915 en Artois et en Champagne sur la « Voie sacrée ». En 1916, dans la Bataille de la Somme, et dans la Bataille de l'Aisne en 1918.
Le régiment doit donc à partir de 1920 être au service des troupes d'occupation de la Rhénanie. L'escadron comprend donc 16 compagnies répartie en 5 compagnies de service des États-majors, 4 compagnies de Parc qui assurent la réparation des véhicules, 5 compagnies de transport qui assurent le ravitaillement et le transport des unités ainsi qu'une compagnie de triage et une unité d'instruction pour les indochinois qui formeront une compagnie de transport. Ainsi le 121e escadron du train automobile comprend 3 120 hommes et 2 200 véhicules.
Après l’évacuation de la Rhénanie, le 121e escadron automobile de l’Armée du Rhin est dissous le et donne naissance au 121e escadron automobile de réserve générale qui conserve la « semeuse » comme insigne. Le 121e E.A.R.G. prend garnison à Lure, il participe donc à l'évacuation des troupes de la Rhénanie ainsi qu'aux chantiers de la ligne Maginot. Les véhicules utilisés par l'escadron sont des motocyclettes Gnome et Rhône, des véhicules de liaison Citroën B11 et B12 et de camions Renault Trucks.
Seconde Guerre mondiale
À la fin du mois d’, le 121e escadron automobile de réserve générale est dissous et donne naissance au groupe de transport de personnel no 121/24. L'escadron est divisé en 4 compagnies : 1 hors rang chargé des services de l'escadron, 1 compagnie de transport doté de camion chargé du transport du matériel des unités et 2 compagnie équipés d'autocars chargés du transport des troupes.
Dès sa mise sur pied le groupe de transport participe à la mise en place de la 15e division d’infanterie à la frontière Lorraine. Il stationne dans la Haute-Marne d'octobre à .
Le groupe de transport de personnel no 121/24 est dissous en août 1940 après avoir été classé « unité combattante » pour la période du au .
De 1945 à nos jours
Le , le groupe de transport 523 s’est installé dans le quartier Saint-Eutrope du nom de la colline et d'une ruine du même nom, devenu depuis le quartier Picard sur le TE de Linas-Montlhery. Saint Eutrope fait partie des saints et des ermites qui sont passés ou ont vécu ici : Sainte Geneviève, Saint Corbinien etc. On retrouve son nom dans la toponymie locale par exempel à Fleury-Mérogis. Il y côtoie le quartier Champrosay au centre (artillerie de marine : 1er Rama) et le quartier Koufra à l'ouest (Infanterie de marine : RMT), fusionnés après le départ de ces deux régiments en un ensemble spécialement adapté pour un groupe de transport. L'ensemble se situe sous les pistes circuit autodrome, en bordure de la RN20, proche de la francilienne qui lui garantie un déploiement rapide et la proximité du réseau ferré et aérien (Bretigny). En 1974, il est renommé 523e groupe de transport lourd, puis 523e régiment du train en 1978.
Le , il devient le 121e régiment du train, par changement d'appellation et devient ainsi porteur des traditions du 121e escadron automobile de l'Armée Française du Rhin et des corps de l'arme du train du même numéro qui lui ont succédé.
Il a accueilli des escadrons d'instruction (11e et 12e) jusqu'à la suppression du service national.
Par la suite le régiment est présent dans différentes opérations (OPEX) :
Projeté de mars à , le 121e régiment est le principal régiment qui armait le bataillon logistique (BATLOG), le dernier bataillon à avoir été déployé en Afghanistan. Avec à sa tête le colonel Eric Vincendet, chef de corps du 121e régiment du train de Montlhéry, et fort de près de 400 soldats, le bataillon avait reçu pour mission principale d’assurer la dernière étape du désengagement de l’armée française de l’opération Pamir et de rétrocéder le camp de Warehouse à l’armée afghane.
Au 26 mars 2024, à l'issue de la création du groupement de soutien de la base de défense de Montlhéry, le régiment comporte 5 escadrons d'active, plus 2 escadrons de réserve.
1 escadron de commandement et de logistique ;
1 escadron de ravitaillement ;
1 escadrons de transport ;
1 escadron de circulation routière « quaternarisé » (4 pelotons de circulation routière) ;
1 escadron de transport de réserve ( 6ème escadron de transport) ;
1 escadron de circulation et d'escorte de réserve (3ème escadron de circulation et d’escorte)
assurer au quotidien le transport et le ravitaillement par voie routière de marchandises au profit des forces. En opération extérieure il arme la zone de soutien d’un groupement de force. ;
d'appuyer les mouvements des unités à pied et motorisées dans le cadre des cérémonies du à Paris, avec le groupement de circulation routière ;
participer aux missions intérieures comme l’opération Sentinelle ; de souveraineté dans les départements d’outre-mer et circonscription d’outre-mer (DOM-COM) ; d’appui à la circulation et d’escorte ; de transport et de transit interarmées (TTIA)[1]
de former les recrues du 121e régiment du train[2].
Garnison
Le régiment est implanté terrain d’exercices de Linas-Montlhery, au sein d'une zone boisée de 520 hectares[3]. Il dispose de l'ensemble des infrastructures (stand de tir, bivouacs, piste d'audace, gymnase, piste d'athlétisme, parcours de cross d’obstacles, parcours de cross...) indispensables à l'apprentissage des fondamentaux du combattant en général et des métiers d'un régiment du Train en particulier.
Le régiment est situé à une trentaine de kilomètres au Sud de PARIS à la croisée de la Francilienne (N104) et de la nationale 20 (N20) près de la ville d’ARPAJON. S’agissant des transports en commun, les gares RER C d’Arpajon et d’Egly (à 45 minutes de Paris), les plus proches du régiment, en sont distantes de 2 à 3 kilomètres.
Étendard
Son insigne se compose d'un aigle impérial rappelant l'origine du train, de la semeuse de d'Oscar Roty symbolisant la France traversant le Rhin, du soleil levant évoquant l'Est d'où venait l'ennemi traditionnel[2]. Il porte, cousues en lettres d'or dans ses plis, l'inscriptions suivante[4]: Grande Guerre 1914-1918.
↑Décision no 12350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'Armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007