Héritier des « compagnies franches de la mer »[réf. nécessaire] créées en 1622 par Richelieu, le 1er RIMa a été créé par décret royal en 1822 au sein du ministère de la marine. Ce régiment fait ainsi partie des « Quatre Grands » de l'infanterie de marine qui tenaient garnison dans les quatre ports militaires français, prêts à embarquer : le « Grand Un » à Cherbourg, le « Grand Deux » à Brest, le « Grand Trois » à Rochefort et le « Grand Quatre » à Toulon.
Devenu 1er régiment d'infanterie coloniale en 1900 à la création de l'infanterie coloniale au sein du ministère de la guerre, il reprend le nom de RIMa en 1958, lorsque l'infanterie coloniale redevient l'infanterie de marine.
L'évolution de la dénomination du corps de troupe est la suivante :
1822 - 1er régiment d'infanterie de la Marine (1er RIM)
1838 - 1er régiment d'infanterie de Marine (1er RIM)
Historique des garnisons, combats et bataille du 1er RIMa
1822 à 1848
Le 1er RIM est créé par décret royal le . À cette époque, les marsouins du 1er RIM servent à bord des bâtiments de guerre, mais aussi à la garde des ports et des arsenaux.
En 1846, des éléments du 1er RIMa sont à Tahiti. Ils sont présents au combat de Fatahua (inscrit sur le drapeau du 2e RIMa) du (31e compagnie, capitaine Masset) pour mettre fin à une rébellion de tribus autochtones[2] (non confirmé).
Au , le 1er régiment de marche d'infanterie de marine fait partie de l'Armée de Châlons.
Avec le 4e régiment de marche d'infanterie de marine du colonel d'Arbaud, le 1er forme la 1re brigade aux ordres du général Reboul. Cette 1re brigade, avec la 2e brigade du général Martin des Pallières, trois batteries de canons de 4[4], et une compagnie du génie constituent la 3e division d'infanterie commandée par le général de division Élie de Vassoigne. Cette division d'infanterie évolue au sein du 12e corps d'armée ayant pour commandant en chef le général de division Lebrun.
En 1914, à la veille de la grande guerre : les 2e, 3e, 7e, 1er RIC à Cherbourg, appartiennent à la 1re brigade sous les ordres du général Montignault, de la 3e division d'infanterie coloniale sous les ordres du général Raffenel puis Leblond, Goulet (1914), Gadel (1915), Puypéroux (1916-1918). En 1914, engagée dans les mêmes secteurs que la 2e DIC (4e, 8e, 22e, 24e RIC), elle participe à la première bataille de Champagne (Ville-sur-Tourbe) et la deuxième bataille de Champagne (Ville-sur-Tourbe et Massiges).
La 3e division coloniale, général Falvy, comprend les 1er, 21e, 23e RIC, 3e et 203e RAC.
La 3e division coloniale se sacrifiera magnifiquement[non neutre]. Elle combat dès les premiers jours de l'attaque allemande, dans le secteur de Dun-sur-Meuse, Stenay, Martincourt, Aviot, Breux, etc. Au nord de Verdun, c'est au niveau de la cote 304 et du Mort-Homme, lieu de féroces combats en 1916-1917, que se concentrent les combats. Le , les Allemands se sont immiscés entre le 1er et le 23e RI dans le ravin qui sépare la cote 304 du Mort-Homme. À 6 h 30, il couronne la cote, malgré une résistance acharnée, les blindés franchissent le pont de Béthincourt en direction d'Esnes. Le pont a sauté la veille mais les Allemands l'ont remis en état pendant la nuit. La 1re compagnie du 1er RIC du capitaine Bertrand contre-attaque. Après 17 heures, l'ennemi cesse ses attaques. À 19 heures, les Marsouins décrochent définitivement : ils se sont montrés dignes de leurs pères de Verdun sur les lieux mêmes où ceux-ci tinrent obstinément tête à leurs ennemis[non neutre].
Lors de la bataille de Crepey, du 20 au , le 1er RIC se couvre de gloire jusqu’aux dernières limites du possible. Il est de nouveau décimé puis dissous le .
Combats de la France libre
Il est recréé le , à partir de la 4e brigade de la 1re division française libre (1re DFL) dont voici l’épopée : en à Chypre, est créé un 1er bataillon d’infanterie de marine (1er BIM), membre des premières forces de la France Libre. Il va être engagé au sein de la 7e DB britannique sur le front égyptien à Sidi Barani et Halfaya dès décembre 1940 puis en Libye dans la bataille de Tobrouk en . Une partie du bataillon se bat en Érythrée avec la 1re brigade française libre. Le 1er BIM est regroupé en Palestine et participe à une offensive au Levant. En Syrie à l’été 1941, les Marsouins de la France Libre livrent bataille contre leurs compatriotes servant le régime de Vichy. Ils s’emparent de Damas. Le 1er BIM, est de nouveau engagé en Libye et en Égypte en .
Il s’illustre de nouveau à Halfaya puis rejoint en un carrefour de pistes dans le désert libyen qui deviendra célèbre : Bir Hakeim. Au sein de la 1re BFL, il livrera des combats défensifs acharnés du au retardant ainsi l’offensive Italo-Allemande. Ainsi, la bataille de Bir-Hakeim est devenue la fête du régiment commémorée chaque année. Le BIM et le BP fusionnent le créant ainsi le le BIMP (bataillon d’infanterie de marine et du Pacifique). Ce bataillon intègre la 4e brigade de la 1re DFL en , après avoir participé à la reconquête de l’Afrique du Nord en Tunisie. En , la brigade embarque pour l’Italie. Elle est engagée dans la bataille du Garigliano en , puis atteint Rome le . Elle débarque le en Provence. Elle participe à la bataille de Toulon, puis remonte la vallée du Rhône et libère Lyon en septembre.
Elle participe ensuite à la bataille de Belfort en , puis prend part à la bataille d'Alsace. La 1re DFL est enfin envoyée dans les Alpes. La 4e brigade est engagée dans l’arrière-pays niçois sur le massif de l’Authion qu’elle conquiert de haute lutte du 10 au . Les trois bataillons qui composaient la 4e brigade, BIMP, BM11 et BM 21, deviennent respectivement les 1er, 2e et 3e bataillons du 1er RIC.
Depuis 1945
Après la Seconde Guerre mondiale, le 1er RIC est engagé en Indochine, puis en Algérie. En , le 1er RIC redevient le 1er régiment d’infanterie de marine, nom qu’il a conservé jusqu’à aujourd’hui.
Régiment d’infanterie motorisée entraîné aux manœuvres amphibies et composé d’appelés du contingent, le 1er RIMa enverra successivement ses compagnies d’appelés assurer les relèves outre-mer dès 1967 notamment en république centrafricaine, puis à Djibouti, au Gabon, en Algérie, à La Réunion, en Nouvelle-Calédonie et à Mayotte. Le régiment sera également engagé au Proche-Orient au Liban.
Depuis le , le 1er RIMa est stationné à Angoulême, et en 1987 il est transformé en régiment de cavalerie légère blindé de reconnaissance. Pleinement intégré à la Force d’Action Rapide, il va dès lors envoyer ses unités aux quatre coins du monde, participant à toutes les crises et conflits des années 1990 et 2000, souvent aux avant-postes dans les opérations de maintien de la paix ou de coercition, ou encore projetant ses Marsouins au sein des forces pré positionnées ou de souveraineté confirmant sa solide vocation à la projection et à l’Outre-Mer comme ses grands Anciens.
Depuis 1987, fidèle à son héritage, le 1er RIMa a été déployé partout, et souvent en ouverture de théâtre. Il est jusqu’à aujourd’hui régulièrement présent outremer en Nouvelle-Calédonie, à Mayotte, à la Réunion, en Guyane, en Martinique ou encore en Guadeloupe. Les Marsouins marchent bien souvent dans les pas de leurs anciens en Afrique, en République centrafricaine, au Zaïre, au Gabon, au Tchad, en Côte d’Ivoire, au Sénégal et à Djibouti.Les Balkans ne sont pas en reste, avec des engagements en Ex-Yougoslavie dix ans de suite, et au Kosovo jusqu’en 2012.Enfin, le 1er de Marine a été projeté en Afghanistan, avec notamment le premier déploiement d’une unité blindée constituée en 2010, et au Mali avec l’ouverture de théâtre de l’opération Serval en 2013. Depuis ces engagements, fidèles à leur culture de l’alerte, les marsouins du 1er de Marine poursuivent leur mission de lutte contre les groupes terroristes, en participant à l’opération Barkhane au Sahel, et Sentinelle, sur le territoire national.
Caserne du Roc à Granville. (1963 à 1984)
Plaque commémorative du 1er RIMa à Granville de 1963 à 1984, caserne du Roc.
Le Quartier Fayolle, à Angoulême, où le régiment tient garnison depuis 1984.
Chefs de corps
1er RIM (1822-1900)
1822 : colonel de Solminihac (corps dissous le 28/08/1827 rétablit le 14/5/1831)
1831 : colonel Aurange
1837 : colonel Cappès
1838 : colonel de Fitte de Soucy
1840 : colonel Despagne (1794-1840), officier de la Légion d'honneur, ancien lieutenant de la Garde impériale.
1958-1959 : colonel Thiers (le 1er RIC devient 1er RIMa le )
1959-1960 : lieutenant-colonel Thomas (1er RIMa)
1960-1961 : colonel Bertin
1961-1962 : lieutenant-colonel Brin
1962-1963 : colonel Amosse
1963-1965 : colonel Pol
1965-1967 : colonel Picard
1967-1969 : colonel Cazes
1969-1971 : colonel Lavenu
1971-1973 : colonel Lebert
1973-1975 : colonel Chavannes (*)
1975-1977 : colonel Philipot (*)
1977-1979 : colonel Carpentier (*)
1979-1981 : colonel Dumontet
1981-1983 : colonel Pintoux (*)
1983-1985 : colonel Dufour
1985-1987 : colonel Rousseau (*)
1987-1989 : colonel Paillard (*)
1989-1991 : colonel Chassagne
1991-1993 : colonel Nielly (*)
1993-1995 : colonel Canicio (*)
1995-1997 : colonel Koessler (*)
1997-1999 : colonel Philippe Renard (*)
1999-2001 : colonel Jean-Michel Gras (*)
2001-2003 : colonel Fesquet (*)
2003-2005 : colonel Morel
2005-2007 : colonel Pelletier
2007-2009 : colonel Langard (*)
2009-2011 : colonel Barrera (*)
2011-2013 : colonel François-Marie Gougeon (*)
2013-2015 : colonel Stéphane Caille
2015-2017 : colonel Loïc Girard (*)
2017-2019 : colonel Gabriel Soubrier (*)
2019-2021 : colonel Thomas
2021-2023 : colonel Le Gouvello de la Porte
2023-... : colonel Bignon
(*) officier devenu par la suite général
Traditions et honneurs
Batailles inscrites au drapeau
Le drapeau du régiment porte les quinze inscriptions suivantes qui rappellent les campagnes dans lesquelles il a été engagé[6],[7].
Les deux batailles les plus célèbres du régiment sont Bazeilles et Bir Hakeim. Le régiment a participé également à des batailles d'une grande importance historique : la prise de Son Tay, celle de Puebla, celle du fort de Bomarsund.
On trouve dans ses plis 15 noms de bataille écrits en lettres d’or :
Fait unique dans l’histoire des régiments, au cours de son histoire, le 1er régiment d'infanterie de marine fut trois fois anéanti face à l’ennemi, pour remplir la mission qui lui avait été donnée, allant par-là, jusqu’à exiger le sacrifice suprême. Par trois fois, son drapeau dû être détruit pour ne pas tomber aux mains de l’ennemi.
Il a le droit au port de la fourragère aux couleurs du ruban de la croix de guerre 1914-1918.
Devise
Sa devise est « ils ne savent où le destin les mène, seule la mort les arrête. »
Insigne
Insigne du 1er régiment d'infanterie de marine
L'insigne porté actuellement au 1er RIMa est adopté en 2000. Il reprend le modèle de 1958, avec cette fois, une ancre de couleur or.
« Dans une rondache évidée d'argent chargée en orle des sigles 1 et RIMa en capitales d’azur, une mappemonde d'argent. Le tout broché d'une ancre d'or étalingué du même accostée au chef des dates 1822 et 1945, timbrée d'une Légion d'honneur au naturel sur la trabe et du rappel de la 1re division française libre sur le diamant. »
Traditions
La fête des troupes de marine
Elle est célébrée à l'occasion de l'anniversaire des combats de Bazeilles. Ce village qui a été quatre fois repris et abandonné sur ordres, les et le .
Et au Nom de Dieu, vive la coloniale
Les Marsouins et les Bigors ont pour saint patron Dieu lui-même.[réf. nécessaire] Ce cri de guerre termine les cérémonies qui font partie de la vie des régiments. Son origine est une action de grâce du Révérend Père Charles de Foucauld, missionnaire, voyant arriver à son secours les unités coloniales un jour où il était en difficulté avec une tribu locale.
Citation à l'ordre de l'armée
Seconde Guerre mondiale
« Après plusieurs engagements antérieurs aux avant-postes, ce bataillon, sous les ordres du commandant Larotte, a brillamment attaqué les positions italiennes dans la région de Sidi-Barani et atteint son objectif, faisant de nombreux prisonniers et capturant un matériel important. »
Louis Faidherbe (1857-1881), fils du général Louis Faidherbe et de Diocounda Sidibé, né le 15 janvier 1857[10] à Saint-Louis du Sénégal et mort le [11] à l'âge de 24 ans de la fièvre jaune à Saint-Louis, alors qu'il est lieutenant au 1er RIMa[12].
Félix Broche (1905-1942), lieutenant-colonel, Compagnon de la Libération. Commandant du Bataillon du Pacifique (BP1). Mort pour la France à la Bataille de Bir Hakeim.
René Briot (1913-1991), sergent, Compagnon de la Libération.
Pierre Brusson (1919-2005), sergent, Compagnon de la Libération.
Pierre Delsol (1909-1987), sergent, Compagnon de la Libération.
Jacques Savey (1910-1942), prêtre dominicain, Compagnon de la Libération. Chef de bataillon et commandant du 1er BIM. Mort pour la France à la Bataille de Bir Hakeim.
Lucien Vanner (?-1942), caporal-chef, Compagnon de la Libération, porté disparu à Bir Hakeim.
Le régiment est composé de près de 800 personnels d'active, et 400 de réserve :
40 officiers
180 sous-officiers
580 marsouins
7 civils
400 réservistes
Le 1er RIMa constitue un outil de combat apte à l'acquisition du renseignement et au combat blindé.
Escadrons
Le 1er régiment d’infanterie de marine est un régiment de combat blindé. À ce titre, il a :
à sa tête comme dans tout régiment de l’armée de terre, un drapeau et un chef de corps (colonel). Le colonel commande l'ensemble des escadrons (groupe de soldats commandés par un capitaine, le commandant d'unité) ;
un escadron de commandement et de logistique (ECL), qui s’occupe de soutenir les escadrons de combats (mécaniciens, état-major, transmissions…) ;
trois escadrons blindés équipés de char AMX 10 RCR : les 1er, 2e et 3e escadrons ;
deux escadrons de reconnaissance et d'intervention (ERI), équipés VBL (véhicule blindé léger) : les 4e et 6e escadrons ;
deux escadrons de réserve, composés de militaires de réserve opérationnelle : les 5e et 7e escadrons.
Escadron de commandement et de logistique.
1er escadron.
2e escadron.
3e escadron.
4e escadron.
5e escadron (réserve opérationnelle).
6e escadron.
Matériels
Engin de reconnaissance puissamment armé, l’AMX-10 RCR est doué d’une très bonne mobilité tout chemin. Protégé contre les armes légères d’infanterie et les éclats du champ de bataille, il est aussi capable de combattre en atmosphère contaminée. Son équipage se compose de quatre hommes : un chef d’engin, un tireur, un radio-chargeur et un pilote. Ses dimensions : longueur hors-tout 9,13 m ; longueur de la caisse 6,35 m ; largeur hors tout 2,95 m ; hauteur hors-tout (position route) 2,59 m ; empattement 3,10 m ; garde au sol (position route) 0,35 m. Masse en ordre de combat : 16 tonnes.
Le VBL a été spécialement conçu pour les unités de reconnaissance et d’accompagnement. Engin d’investigation endurant, agile, rapide et amphibie, il est protégé NBC. Son équipe se compose d’un chef de bord, d’un pilote et d’un tireur de bord. D’une longueur de 3,84 m, d’une largeur de 2,02 m et d’une hauteur de 1,70 m, il pèse 3,5 tonnes.
VAB Simple, mobile et confortable, le VAB est le véhicule de base de l’infanterie légère blindée. C’est un engin blindé à roues pouvant être adapté aux emplois les plus divers et caractérisé par : une bonne aptitude au déplacement en terrain varié et ambiance NBC (Nucléaire Bactériologique et Chimique), une autonomie de 1 000 km, une possibilité d’aérotransport par avion.
↑Décision no 2350/SGA/DPMA/SHD/DAT du 14 septembre 2007 relative aux inscriptions de noms de batailles sur les drapeaux et étendards des corps de troupe de l'armée de terre, du service de santé des armées et du service des essences des armées, Bulletin officiel des armées, no 27, 9 novembre 2007
↑Arrêté relatif à l'attribution de l'inscription AFN 1952-1962 sur les drapeaux et étendards des formations des armées et services, du 19 novembre 2004 (A) NORDEF0452926A Michèle Alliot-Marie
↑« Né à quatre heures du soir, dans le domicile de son père, situé place du Gouvernement à Saint Louis. Déclarant: Louis Léon César Faidherbe qui reconnait être le père de l'enfant. Témoins: 1. Charles Hippolite Bilhau, officier de la Légion d'Honneur, Capitaine au premier Spahis, en garnison au Sénégal, 41 ans; 2. Paul Louis Michel Fontaine, sous commissaire de Marine, 39 ans, tous deux domiciliés au dit Saint Louis. », Acte de naissance de Saint-Louis 1857, A50, en ligne pp.8-9
↑« Décédé à cinq heure du matin à l'Hôpital Militaire de Saint Louis, âgé de vingt quatre ans, célibataire, domicilié à Saint Louis, fils de Louis Léon César et Diocounda Sidibé. Témoins: 1. Claude Martin, infirmier chef de l'Hôpital Militaire, 37 ans; 2. Célestin Pierre Verdun, concierge audit Hôpital Militaire, 23 ans, tous deux domiciliés à Saint Louis. », Acte de décès de Saint-Louis 1881, A467, en ligne p.123
↑« Le 4 mars 1879, M. Faidherbe, sergent au 3e régiment d'infanterie de marine, a été promu au grade de sous-lieutenant, au titre indigène, au bataillon de tirailleurs sénégalais. Le , M. Faidherbe, sous-lieutenant indigène au bataillon de tirailleurs sénégalais, est détaché au bureau des affaires politiques à compter du . Le , M. Faidherbe, sous-lieutenant à titre indigène au corps des tirailleurs sénégalais, est nommé sous-lieutenant dans le corps de l'infanterie de marine. Le , M. Faidherbe, lieutenant d'infanterie de marine, est attaché au 1er régiment et est désigné pour servir à la 1re compagnie des tirailleurs sénégalais. », Pierre Rosière, Des spahis sénégalais à la Garde rouge, Éditions du Centre, 2005, p.93
Erwan Bergot, La coloniale du Rif au Tchad 1925-1980, imprimé en France : , no d'éditeur 7576, no d'imprimeur 31129, sur les presses de l'imprimerie Hérissey.
Albert Alexandre Barbassat, 1er régiment d'infanterie coloniale. Historique du régiment, Cherbourg, Impr. centrale, , 24 p., lire en ligne sur Gallica.
1er régiment d'infanterie de marine, Angoulême, éditions Esprit Com', 2016