Du XVIIIe siècle à la première moitié du XIXe siècle
Guerres napoléoniennes
Restauration bourbonienne en Espagne et Troisième République française
Deuxième République espagnole et Troisième République française
Après la fin de la guerre civile espagnole, des centaines de milliers de réfugiés gagnent la France. Pendant l’occupation allemande, Charles Tillon, fondateur des Francs-tireurs et partisans français (FTPF), contacte dès la fin de l’été 1940 les organisations du Parti communiste d'Espagne. Beaucoup de militants rejoignent l'organisation de la Main-d'œuvre immigrée (MOI), laquelle va occuper une place majeure au sein de la résistance en France, tandis que d'autres forment des détachements armés sous commandement du PCE. Les résistants espagnols, bien que fortement atteints par les rafles, prendront part notamment à la libération de Paris et de Strasbourg. Quelque 10 000 Espagnols ont participé à la résistance[1].
Deuxième moitié du XXe siècle
De la guerre d'Espagne à la mort de Franco (1936-1975)
Dans les années 1940, les relations franco-espagnoles sont à nouveau tendues en raison de la victoire des nationalistes de Franco dans la guerre d'Espagne soutenus par l'Italie mussolinienne et l'Allemagne hitlérienne. L'avènement de la guerre froide conduit cependant les deux États à améliorer leurs relations bilatérales dans le cadre de l'ennemi communiste commun. La frontière est rouverte en 1948. En , le Ministère de l'Économie et des Finances visite Madrid afin de conclure un nouveau traité commercial bilatéral.
Fin du régime de Franco et intégration européenne
Depuis 1975, les relations ont continué de s'améliorer après la fin de la dictature de Francisco Franco. Les relations bilatérales sont également marquées par une coopération policière contre le groupe terroriste Euskadi ta Askatasuna actif en France et en Espagne.
« Espagne », sur diplomatie.gouv.fr (consulté le )
Jean Sagnes (dir.) et Sylvie Caucanas (dir.), Les Français et la guerre d'Espagne : actes du colloque tenu à Perpignan les 28, 29, et , Perpignan, Presses universitaires de Perpignan, coll. « Études », , 437 p. (ISBN2-914518-54-4, lire en ligne).