Les relations entre la France et la Guinée désignent les relations diplomatiques bilatérales s'exerçant entre d'une part, la République française et la République de Guinée.
En 1959, le SDECE lance l'« Opération Persil » depuis leur base au Sénégal afin de saboter le développement de la toute jeune Guinée et de destituer leur président Sékou Touré. La France arme et entraine des groupes d'exilés guinéens s'opposant au président. Elle fait en sorte que les francs CFA restés en Guinée ne puissent pas être utilisés au Sénégal et au Mali. Similaire à l'Opération Bernhard des Allemands, la France créera de faux francs guinéens dans le but de déséquilibrer l'économie de la jeune république[2],[3],[4].
Période contemporaine
La France a été au premier rang des pays combattant l'épidémie d'Ebola en Guinée[5]. La France soutient la restructuration des forces armées guinéennes[5], qui prennent part à la MINUSMA.
↑Louise Le Gatt, « La déstabilisation en Afrique : Opérations secrètes pour la préservation du “pré carré” africain francophone », Antenne International Security & Defense, (lire en ligne, consulté le ).
↑« Opération « Persil » », Manière de voir, no 158 « Complots. Théories… et pratiques », (lire en ligne, consulté le ).
↑Coralie Pierret et Laurent Correau, « 3/7 : L’opération Persil », RFI Savoirs « Guinée : une histoire des violences politiques » « Avril-mai 1960 : le complot fondateur », (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bMinistère de l'Europe et des Affaires étrangères, « Relations bilatérales », sur France Diplomatie : : Ministère de l'Europe et des Affaires étrangères (consulté le )