La côte des Barbaresques (ici, essentiellement Tunis et Tripoli) vit en partie du commerce, particulièrement des esclaves. Les puissances européennes s'attachent (entre autres) à racheter les captifs européens et/ou chrétiens. Ainsi, Louis de La Motte Dariès (?-1585) est consul de Marseille (et le premier consul de France, avec lettres patentes de Henri III) à « Tunis, La Goulette et Tripoli de Barbarie » de 1577 à 1581, pour gérer à son niveau les conflits éventuels des populations se réclamant de la France.
En 1824, la France et le Royaume-Uni interdisent la guerre de course et privent ainsi le bey de Tunis d'importantes ressources financières. La Tunisie subit la concurrence étrangère.
En 1853, la Tunisie se trouve encerclée, à l'Est, par l'Empire ottoman, qui vient de prendre Tripoli, et à l'Ouest, par la France qui conquiert l'Algérie. Ahmed Ier Bey cherche à s'émanciper des Ottomans et, pour ce faire, il s'appuie sur la France. Il adopte des réformes libérales en abolissant l'esclavage, en permettant l'ouverture d'écoles chrétiennes et en modernisant son armée. La France devient alors le créancier de la Tunisie.
En 1869, déstabilisée par des révoltes et ruinée par des dépenses excessives, la Tunisie doit accepter la tutelle d'une commission financière franco-britannique présidée par un Français. La Tunisie est alors sujette aux influences de la France, du Royaume-Uni, mais aussi de l'Italie. En 1880, de peur d'être devancé par les Italiens, Jules Ferry déclenche l'invasion de la Tunisie, qui prend fin en 1881 par le traité du Bardo.
La France conquiert la Tunisie en 1881 et y établit un protectorat (1881-1956). Le bey garde la souveraineté interne et son intégrité territoriale, mais il cède à la France ses prérogatives en matière de défense et de diplomatie.
Indépendance
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En 1956, la Tunisie acquiert son indépendance vis-à-vis de la France. Au départ, les relations sont conflictuelles car la Tunisie est accusée de soutenir le Front de libération nationalealgérien.
En , la France annonce la normalisation de la délivrance de visas. Elle avait restreint leur octroi en provenance de Tunisie, du Maroc et de l'Algérie pour inciter ces pays à lutter davantage contre l'immigration illégale[1].
En , une manifestation devant l'ambassade de France à Tunis dénonce la visite du président français Emmanuel Macron en Israël, accuse Paris de soutenir Israël dans sa guerre contre la bande de Gaza et exige l'expulsion de l'ambassadrice Anne Gueguen[2].
Relations contemporaines
Sur le plan économique
La France est le premier investisseur étranger en Tunisie et le premier partenaire commercial de la Tunisie[3]. La France est également le premier pourvoyeur d'aide bilatérale publique au développement en Tunisie.