La colonie, alors peuplée en majorité de colons français, voit peu à peu l'arrivée de Britanniques, ayant une culture différente. Ceci entraîne un bouleversement et « un changement profond » allant « dans le sens d'un appauvrissement des relations franco-canadiennes »[1].
Le Canada, colonie sous l'Empire britannique, ne peut avoir un rôle sur le plan international et donc maintenir des relations diplomatiques officielles avec la France. Ainsi, les seules formes de relations qui ont pu être maintenues furent lorsque les Canadiens français voyageaient en France ou lorsque des Français se rendaient au Canada[1].
Par ailleurs, l'absence de ligne régulière française[Quoi ?] les migrations de personnes et les échanges de biens qui doivent alors passer par la « voie anglaise » ou la « voie américaine » pour gagner le Canada[1].
La France et le Québec ont officiellement renoué à partir du milieu du XIXe siècle. En effet, les Canadiens français commençaient peu à peu à se reconnaître comme constituant une nation[2].
De plus, après une longue période de guerres européennes et coloniales entre le Royaume-Uni et la France, les deux pays décident de s'unir contre la Russie pour protéger l'Empire Ottoman[2].
La somme de ces éléments permet alors la création d'un consulat à Québec en 1859.
Le [5], depuis le balcon de l'Hôtel de Ville de Montréal, le discours, et plus précisément la dernière phrase «Vive le Québec libre ! » du général de Gaulle, ont déclenché la plus grande crise franco-canadienne de l'histoire.
L'Ambassade du Canada en France, à Paris.
Références
↑ ab et cDenis Brun, Relations France-Canada au XIXe siècle, Paris, Les cahiers du centre culturel canadien, , 109 p. (ISBN2-900434-03-3), page 13.
↑ a et bLouise Beaudoin, « Le début de la nouvelle diplomatie France/Québec : la perspective française au XIXe siècle », Le magazine du Québec, , p. 3.