Entre 1957 et 1974, 900 000 Portugais émigrent en France, majoritairement des travailleurs issus de la paysannerie et des jeunes refusant d’être enrôlés dans l’armée pour les guerres coloniales[1].
Des dirigeants de l'opposition à la dictature d'António de Oliveira Salazar, notamment communistes, trouvent également refuge en France pour échapper à l'arrestation. La plupart des dirigeants du Parti communiste portugais sont cependant interdits d’entrée et de séjour dans l’Hexagone, les contraignant à la clandestinité[1].
Notes et références
↑ a et bVictor Pereira, « Les pratiques clandestines en exil. Le Parti communiste portugais (1958-1974) », Bulletin de l'Institut Pierre Renouvin, no 38, (lire en ligne)