Les relations diplomatiques entre la France et la Colombie ont commencé officiellement le avec la signature d’une convention « relative à l’établissement des nationaux, au commerce et à la navigation » entre les deux nations[1].
Durant son mandat, le président français Jacques Chirac exerça une pression politique sur l'administration d'Álvaro Uribe pour le pousser à accepter les exigences des FARC et de finaliser un échange humanitaire. Uribe conditionna l'offre et suggéra que les guérilleros emprisonnés soient libérés en France plutôt qu'en Colombie[3]. L'offre d'échange fut ensuite déclinée par les FARC.
En juillet 2003, sans en informer le gouvernement colombien, la France tenta de libérer Íngrid Betancourt au cours de l'opération 14 juillet . Cependant, cette opération se révéla être un échec et entraîna une protestation officielle de la part des autorités colombiennes[4].
Nicolas Sarkozy, lors de sa candidature, réaffirma ses intentions de pousser à la libération d'Íngrid Betancourt et des autres otages détenus par les FARC, libération qui eut finalement lieu le à la suite de l'opération Jaque.